La violence de nos rêves (2017)

04/02/2019

spectacle de et avec Jérôme Richer & Hyperculte

collaboration artistique Marcela San Pedro & Olivia Csiky Trnka
dramaturgie Marina Skalova
lumières Joëlle Dangeard
son Nadan Rojnic
vidéo Nicolas Wagnières
administration Maël Chalard


REPRÉSENTATIONS

- Du 23 février au 5 mars 2017 au Galpon (Genève)

- Du 21 au 26 mars au 2.21 (Lausanne)

- 7 avril 2017 à l'Echandole (Yverdon-les-Bains)

Deux étapes de travail ont été présentées le 5 mars 2016 au Théâtre La Cité (Marseille) dans le cadre de la Biennale des écritures du réel et le 3 mai 2016 au Théâtre aux Ecuries (Montréal) dans le cadre du Festival Jamais Lu.

RÉSUMÉ

Une proposition à mi-chemin entre théâtre et concert rock pour mieux dire la nécessité de l'engagement dans l'art et dans la vie.

Que reste-t-il de l'idée de révolution ? Comment affirmer un discours divergent du discours majoritaire dans un monde de plus en plus complexe ? «La violence de nos rêves» est construit autour de la figure d'Ulrike Meinhof, intellectuelle engagée de l'Allemagne post seconde guerre mondiale - qui basculera progressivement dans la lutte armée au sein de la RAF (Fraction Armée Rouge) - et porté par un homme d'aujourd'hui, d'à peu près 40 ans, qui n'a plus l'énergie de la jeunesse, mais refuse de renoncer à la construction d'un monde différent.

Sur scène, trois personnes, le duo Hyperculte (Vincent Bertholet et Simone Aubert, respectivement à la contrebasse et à la batterie) et l'auteur-metteur en scène Jérôme Richer.

PRESSE

"Un spectacle mixte, entre monologue et concert rock. Fondateur de la Compagnie des ombres, Jérôme Richer s'improvise comédien et s'associe au duo Hyperculte (Vincent Bertholet à la contrebasse, Simone Aubert à la batterie). Le résultat est un patchwork d'archives saisissantes - images projetées d'Ulrike Meinhof, qui fut éditorialiste de la revue d'extrême gauche Konkret avant de passer à la lutte armée clandestine - et de questionnements lancés au public par un Richer écartelé entre idéalisme et révolte viscérale. Le tout entrecoupé des interventions musicales hypnotiques d'Hyperculte. Le duo prend aussi part au débat, interrompant les saillies de l'auteur pour le ramener sur terre et témoigner à son tour." - Rodéric Mounir - Le Courrier (22/02/17)

"On ressort du Galpon sans trop savoir comment on y est entré. Étourdi. Désarçonné. Est-ce que notre monde a encore besoin de luttes ? Que nous reste-il de la révolution ? Est-ce qu'on prendrait, nous aussi, les armes pour défendre nos idées ? Est-ce qu'on pourrait se faire tuer pour elles - ou tuer nous-mêmes ? Est-ce qu'on serait prêt à tout pour ça ? Peut-être.

Je ne suis pas une révolutionnaire. Je suis plutôt une fille tranquille. J'aime les livres, le thé et qu'on me fiche la paix. Mais là, devant La violence de nos rêves, j'ai ressenti à la fois la violence et nos rêves. J'ai eu envie de me lever. Et de me battre. À mon tour." Magali Bossi - R.E.E.L (08/03/2017)

BANDE-ANNONCE

SOUTIENS

Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner et Fonds d'encouragement à l'emploi des intermittents genevois.