7 secondes (2009)

22/01/2019

textes Falk Richer

mise en scène Jérôme Richer

assistant mise en scène Freddo L'espagnol

jeu Fanny Brunet, Freddo L'espagnol, Joël Maillard, Roberto Molo et Marcela San Pedro

lumières Joëlle Dangeard

son Nadan Rojnic

vidéo Daniel Cousido

costumes Irene Schlatter

construction décor : Serge Jacquemoud, Eric Pezzuto, Irene Schlatter


REPRÉSENTATIONS

  1. 1er au 10 septembre 2009 à la Maison de quartier de la Jonction (Genève) dans le cadre de la Bâtie, festival de Genève
  2. 10 au 15 novembre 2009 à l'Arsenic (Lausanne)

RÉSUMÉ

Jérôme Richer monte deux pièces de Falk Richter, Si on s'écrase maintenant on meurt et 7 secondes. Soit un cadre chargé de la restructuration d'une multinationale confond économie et pornographie, et des voix d'hommes et de femmes qui racontent la vie de Brad, pilote de bombardier pendant la guerre en Irak et de sa famille aux Etats-Unis.
Vidéo à l'appui, un théâtre en prise directe avec notre réalité imbibée d'images télévisées.

PRESSE

« Des frappes théâtrales qui, au-delà d'un discours militant et anti-bush convenu, font exploser les capsules d'un scénario en train de s'écrire. Sept secondes ou le laps de temps que met une bombe larguée depuis un avion pour toucher son objectif et susciter ses dommages collatéraux. Entre happening et performance, Richer joue parfaitement avec les codes du langage formaté microblogging, SMS ou twitter (164 caractères au maximum) et nous impressionne de sa fascination trouble pour le tombeau de toutes les images. » Bertrand Tappolet Gauche Hebdo (28 août 2009)

« Sept secondes, tout comme Si on s'écrase maintenant, on meurt, plonge le spectateur dans des états extrêmes. Il n'est pas pris de pitié, mais d'anxiété. Car, comme le suggère l'inquiétant dispositif, il n'est en rien étranger à ce monde, pas plus qu'il n'en est à l'abris. Des états habités par le non sens médiatique, où des slogans sans profondeur et des simulacres de sens s'entrechoquent sans espoir de réconciliation. » Nicola De Marchi - Le Courrier (4 sept. 2009)

« L'invective est un art difficile, danser, jouer la comédie aussi, il y faut du talent et de l'humilité. Qualités que possède indéniablement Jérôme Richer, metteur en scène et écrivain suisse qui a choisi de monter deux textes de Falk Richter. L'utilisation de la vidéo loin d'être une coquetterie superfétatoire, matérialise l'immense distance qui existe désormais entre « un patron » et les anonymes salariés qui sont licenciables en masse aussi rapidement qu'un patron change de pays ou de multinationale. » Angelina Berforini - Mouvement (Septembre 2009)

« Voilà une pièce qui proclame ce que tout le monde susurre. Après le puissant monologue d'un employé licencié, la pièce enchaîne sur un texte à quatre voix. Il y est question d'un soldat américain en Irak, et de sa famille qui mène sa petite vie en face d'un grand centre commercial. Conflit réel, combat virtuel, guerre des nerfs. La mise en scène du Genevois Jérôme Richer détonne. Sur un texte signé Falk Richter, il ajoute des éléments graphiques projetés en live et rappelant les jeux vidéo. Le soldat s'écrase. Le monde avec. » Stéphanie Billeter - 20 minutes (11 nov. 2009)

COPRODUCTION

La Bâtie, festival de Genève et l'Arsenic

SOUTIENS

Département de la Culture de la Ville de Genève, Loterie romande et Fondation Ernst Göhner.