Je me méfie de l'homme occidental (encore plus quand il est de gauche) (2011)

04/02/2019

texte et mise en scène Jérôme Richer

collaboratrice artistique Marcela San Pedro

texte additionnel Julie Gilbert

Jjeu Mehdi Belhaouane, Ruth Childs, Freddo L'espagnol, Joël Maillard

lumières Joëlle Dangeard

musique Andrès Garcia

vidéo Daniel Cousido

voix off Fanny Brunet


REPRÉSENTATIONS

  1. 8 au 26 mars 2011 au Théâtre Saint Gervais (Genève)
  2. 7 et 8 octobre 2011 au Festival des Francophonies (Limoges)

RÉSUMÉ

Portrait de l'homme occidental en ce début de 21ème siècle. Je me méfie de l'homme occidental (encore plus quand il est de gauche) est un spectacle qui procède par fragments pour mieux éclairer la difficulté à être dans une société en perpétuelle mutation. Un spectacle pour oser parler de soi. Comme une forme d'autofiction théâtrale.

Avec son titre en forme de douce provocation, Je me méfie de l'homme occidental est divisé en deux parties. La première est inspirée du destin d'une call-girl qui a été au cœur de la crise financière de 2008. La deuxième est une introspection du moi de l'auteur, male hétérosexuel moyen, et de celui de ses proches. De longueurs et de formes inégales, ces deux parties se complètent, se disputent, se jouent en miroir pour mieux renvoyer le spectateur à son propre rapport à soi.

Tentative d'autofiction, discours sur le théâtre, jeu sur le statut acteur/spectateur, sur le vrai/le faux, le rôle social et le moi intime, Je me méfie de l'homme occidental reste avant tout un discours joyeux et ironique sur un homme de ce début de siècle, sur ses peurs, ses doutes, son engagement. Sans complaisance, Jérôme Richer s'assassine férocement et s'amuse à dire ce que l'ont tait habituellement.

PRESSE

« Je me méfie... souligne les clichés pour pouvoir mieux leur tordre le cou. Dans cette entreprise, le metteur en scène excelle. Tout le déroulement de la dramaturgie s'élabore sur un effondrement permanent de la bonne conscience. Est crié ce qui n'est pas, dans le politiquement correct, audible. Alors que la société - et donc la communauté de la salle qui en fait partie - est constituée de groupes et de milieux pour tout un chacun et que ce même tout un chacun se replie dans un petit monde en soi, l'espace de la scène, chez Jérôme Richer, déclare ouvert le chantier de la démolition. » Charlotte Imbault - Mouvement (Septembre 2011)

« La nouvelle pièce de Jérôme Richer ne laisse rien au hasard. L'ambition ? Explorer, une fois de plus, un lien inédit engageant scène, spectateur et histoire contemporaine. Le but ? Laisser le public avec des questions plein la tête et le cœur tout chose. Soit un mélange de douceur et de politique, d'humain et d'inhumain. Au final, certes sincère, la pièce n'est pas aussi naïve qu'il n'y paraît vu l'habileté à bluffer le public en lui donnant par moments l'impression d'être pris en otage ou en le gratifiant de monologues parfaitement poétiques - servie en cela par une énergique et versatile Compagnie des Ombres. » Nicola Demarchi - Le Courrier (11 mars 2011)

« Une nouvelle fois, Jérôme Richer part à l'assaut des faux-semblants, en constatant notamment l'impuissance réitérée du théâtre. C'est très réussi, d'une sincérité un peu agacée et la distribution est excellente. » Lionel Chiuch - Tribune de Genève (15 mars 11)

« Comment faire un spectacle politique sans tomber dans le message vu et digéré ? A Saint-Gervais, à Genève, Jérôme Richer répond avec un spectacle morcelé, intelligent. » Marie-Pierre Genecand (18 mars 2011)

EXTRAIT MUSIQUE

COPRODUCTION

Théâtre Saint Gervais

SOUTIENS

Loterie romande, SSA,Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture .