Nous sommes tous des pornstars (2015)

04/02/2019

texte et mise en scène Jérôme Richer
collaboration artistique Olivia Csiky Trnka jeu Fanny Brunet, Martine Corbat, Katy Hernan vidéo et son Laurent Schaer
lumières Joëlle Dangeard
costumes Irene Schlatter
objets en tricot Ursina Ramondetto
maquillage Rebecca Güller


REPRÉSENTATIONS

 - Du 8 au 12 septembre 2015 au Théâtre du Grütli (Genève) dans le cadre du Festival de la Bâtie

 - 10 décembre 2015 à l'Usine à Gaz (Nyon)

 - 26 février 2016 au Centre culturel de la Prévôté (Moutier)

- Du 3 au 5 mars 2016 au Petithéâtre (Sion)

- 21-22 avril 2016 au CCN-Pommier (Neuchâtel)

RÉSUMÉ

"La course à la performance : dans sa vie de couple, au boulot, entre amis. Il faut que ça dépote et il faut le faire savoir. Bienvenue chez nous, dans cette société où la compétitivité est érigée en règle absolue, où les corps sont transformés, modifiés pour obéir à une norme imposée.
Nous sommes tous des pornstars : avec ce titre un brin provoc' l'auteur et metteur en scène Jérôme Richer imagine la pornographie comme un reflet déformé de notre société et donne la parole à trois comédiennes venues témoigner de leur carrière dans le cinéma X. Dans un décor épuré à l'esthétique graphique, les actrices se dévoilent avec une grande douceur et une absolue sincérité ; ces femmes sont nos contemporaines, prises dans les contradictions de leur quotidien... comme nous. Les voyeurs s'abstiendront ; les curieux y courront." (Programme de la Bâtie)

PRESSE

"C'est bien la Performance qui se loge au cœur du dispositif dramaturgique de «Nous sommes tous des pornstars». Espèce de paradigme mondialisé, réduisant la vie humaine à une entreprise soumise aux règles de la gestion «néolibécrade» (du genre toujours obtenir le profit maximum selon la maxime pas si éculée qu'il vaut mieux être l'enculeur que l'enculé), cette vision idyllique de la loi du marché (et sa main fameuse baladeuse invisible) impose son évidence. Chacun pour soi et que crèvent les autres. On le voit, c'est du crochet direct dans la gueule. Mais nous sommes au théâtre, tout y est nuance, humour et déshabillé vaporeux, histoire d'avaler la pilule. Le reste suit derrière. Et si ce genre de propos a mis long à venir, dans un horizon de réflexion de tant de gens convaincus d'avoir une vie privée sur la toile (et dans la vraie vie aussi, où ils s'estiment libres, les pauvres chéris), il fait désormais tache pour notre plus grand bien." Antoine Le Roy - Art & Scène (29/05/2016)

"Jérôme Richer parvient à dresser un tableau assez large de cet univers avec nuance et poésie, avec des rires mais aussi une certaine amertume. Il parvient à nous interroger sur notre rapport à notre propre corps, à celui des autres. En sortant on se demande ce que dit la surenchère du porno de nos rêves, nos aspirations en tant que société, et réfléchir, c'est toujours un bon début." Natacha De Santignac - Gauchebdo (11/12/2015)

BANDE ANNONCE

COPRODUCTION

Bâtie, festival de Genève

SOUTIENS

Département de la culture et
 du sport de la Ville de Genève, Fondation Suisse des Artistes Interprètes (SIS), Fondation
 Jürg George Bürki, Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner, Corodis, Département de l'instruction publique, de la culture et du sport.